Les régulateurs européens ont généralement adopté une position plus dure contre les comportements anticoncurrentiels que leurs homologues américains. Renseignez-vous auprès d’Intel et de Microsoft sur leurs amendes de plusieurs milliards d’euros en cas de doute. Cette fois, c’est Google dans la ligne de mire, puisque l’Autorité de la concurrence, l’autorité française de la concurrence, a infligé au géant de la publicité une amende de 50 millions de yens (166 millions de dollars) vendredi matin pour avoir abusé de sa position dominante dans la publicité en ligne.
Ce qui est en cause, ce sont les annonces qui apparaissent à côté des résultats de recherche. L’autorité française de la concurrence a déclaré que les règles de Google régissant comment et quand les annonceurs peuvent afficher leurs annonces à côté des résultats de recherche sont appliquées de manière “injuste et aléatoire”.
L’enquête de l’Autorité de la concurrence remonte à plusieurs années et s’appuie sur une plainte déposée par Gibmedia, une société française de services Web et de micropaiements. Gibmedia avait été lancé à partir de la plate-forme publicitaire de Google pour diffuser des publicités qui « induisaient les gens à payer pour des services à des conditions de facturation peu claires », selon une déclaration que Google a donnée à Tech Crunch.
Lectures complémentaires
L’UE inflige une amende de 1,69 milliard de dollars à Google pour le regroupement de la recherche et de la publicité Par rapport à l’amende de 0,5 milliard de yens (~ 1,69 milliard de dollars) que la Commission européenne a imposée à Google en mars de cette année, l’amende française est plutôt une gifle. L’UE avait jugé que le regroupement par Google d’annonces et de plates-formes de recherche personnalisées était anticoncurrentiel.
Google dit qu’il fera appel de la décision française, mais en attendant, il doit apporter quelques changements, notamment en clarifiant ses règles et en publiant des rapports périodiques à l’Autorité de la concurrence.